Viadeo, Linkedin, Twitter, Facebook, etc. les médias sociaux, réseaux sociaux et autres sites de microblogging sont devenus une deuxième nature pour chacun d’entre nous, acteurs du monde des Ressources Humaines, qui nous impliquons dans l’évolution de notre métier avec la certitude qu’il faut bousculer les habitudes et les codes vieillissants de ce secteur qui peine à trouver le chemin des media sociaux !

Qui est réellement prêt à utiliser les media sociaux ?

Depuis 2004, Viadeo compte 30 millions d’inscrits dans le monde et 3,5 en France. 70 millions d’accros à Linkedin sur le planète et 2 millions dans l’Hexagone. Le nombre d’inscrits sur Facebook a dépassé la population des Etats Unis en 2009, soit plus de 300 millions d’hommes et de femmes, et potentiellement autant d’individus capables de chasser en « interne », via leur réseau perso.

Quant à Twitter, il laisse pépier 23 millions de visiteurs par mois… Et quand les oiseaux chantent, leur gazouillement fait rêver les DRH.

Comment établir la relation ?

Twitter, justement, parlons-en. Les entreprises ont bien compris l’attraction du public pour ce site et elles en profitent pour diffuser leurs messages commerciaux, promouvoir leur activité et désormais, pour recruter en direct en diffusant leurs offres. La Société Générale, Thales et Microsoft ont ouvert la voie. Ignorer Twitter reviendrait à scier la branche sur laquelle on est assis, pendant que l’oiseau, lui, s’envole.

Avec ses 140 signes disponibles par Tweet, faire du recrutement sur Twitter est un vivier pour DRH, particulièrement si vous recrutez dans le domaine du Hi-Tech ou de la communication, puisque la communauté est essentiellement composée d’ingénieurs, développeurs, informaticiens, graphistes, chargés de com, etc. Envoyez votre offre, les followers (les membres de la communauté) feront le reste en re-tweetant à leur réseau.

Comment établir la confiance ?

C’est un fait, nous sommes tous davantage influencés par un ami que par un propos lu dans la presse, même spécialisée. Avant d’être des prospects, nous sommes avant tout des suspects. Et tant mieux ! C’est ce doute qui nous pousse à être vigilant quant à nos candidats.

Le recrutement a toujours été marqué par cette influence mais avec l’avènement des media sociaux, les amis des amis se multiplient au point qu’on ne sait qui est réellement recommandable. L’avantage spontané des réseaux, c’est qu’on peut recouper très vite l’information. Si untel connaît untel qui connaît unetelle, on pourra vite savoir si les relations mises en avant sont enjolivées ou si le profil est pertinent. Et s’il l’est, votre candidat pourrait bien devenir votre meilleur ambassadeur.

Le candidat fera-t-il confiance au recruteur ?

Le réseau fonctionne dans les deux sens : si le recruteur peut tout savoir sur le candidat, l’inverse est possible aussi. C’est tout l’intérêt des media sociaux : ils permettent de se faire connaître autant que de vérifier la qualité de la réputation. D’où le développement des agences d’e-réputation qui sont là pour faire oublier les petits accrocs de votre parcours pro.

Le recruteur doit-il entièrement se conformer aux codes des media sociaux ?

Oui ! Grâce aux media sociaux, jamais les recruteurs n’ont eu de relation aussi étroite avec leurs candidats potentiels. Toutefois, si Internet est le reflet de la société, l’ouverture d’esprit qui y règne ne dispense pas plus les candidats que les recruteurs du respect des lois qui régissent cette société… pour qui veut préserver la survie de l’espèce.

Adopter la conduite 2.0 n’échappe pas à certaines lois mutuelles si l’on veut continuer à être crédible et bénéficier d’une opinion positive de nos réseaux. De cette attitude mutuelle dépendra la réussite de chacun.

Alors, à vos tweets, tags et autre link !