Le burn-out menace près d’un manager sur quatre et deux salariés sur dix. Pourtant, cet épuisement professionnel extrême n’est reconnu comme maladie professionnelle que dans de très rares cas. Certains députés proposent de l’inscrire au tableau des maladies professionnelles : pour ou contre ?
Bernard Salengro, président du Syndicat des médecins du travail et des professionnels de santé au travail à la CFE-CGC est pour. Cette inscription ferait basculer le financement de cette maladie sur les cotisations d’accident du travail et de maladie professionnelle des employeurs, ce qui les inciterait à prendre leurs responsabilités et à faire de la prévention.
Marie Pezé, docteur en psychologie du travail et responsable du réseau de consultations Souffrances & travail est contre et préconise d’attendre avant d’inscrire définitivement la maladie qu’elle soit mieux décrite, notamment dans la bible de la psychiatrie : le DSM V. De plus, elle évoque l’absence de lieu pour prendre en charge les patients et le risque d’utiliser l’excuse du brun-out pour licencier du personnel.
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