Si les tests de compétences et de QI sont tantôt appréciés, tantôt critiqués, l’intelligence et les savoirs ne suffisent pas forcément pour évaluer un candidat.
De nouveaux tests font ainsi leur apparition, basés sur l’intelligence émotionnelle.
L’intelligence émotionnelle : définition
L’intelligence émotionnelle est en fait complémentaire à l’intelligence mesurée par le célèbre QI. Dans sa définition la plus communément admise, il s’agit de « l’habileté à percevoir et à exprimer les émotions, à les intégrer pour faciliter la pensée, à comprendre et à raisonner avec les émotions, ainsi qu’à réguler les émotions chez soi et chez les autres ». Des aptitudes utiles lorsqu’il s’agit de s’intégrer dans une équipe et de travailler en groupe, mais également dans le cadre de la pure productivité.
Quels tests pour l’intelligence émotionnelle ?
Cette forme d’intelligence dont les recruteurs ont commencé à parler dans les années 2000 se mesure généralement à l’aide du Quotient Emotionnel (QE). Les tests commencent à être nombreux sur le marché et se présentent comme des tests de personnalité, en une série de questions.
Plusieurs aspects émotionnels sont analysés pour dresser un portrait du testé : plutôt empathique, assertif, tourné vers la résolution des conflits ou qui possède une confiance en lui élevée.
L’apport de l’évaluation de l’intelligence émotionnelle dans le processus de recrutement
Utilisés lors du processus de recrutement, les tests d’intelligence émotionnelle ont leurs partisans et leurs détracteurs.
Pour les premiers, ce genre de tests peut-être un bon moyen d’évaluer les candidats avec plus de finesse, notamment à des postes qui demandent un bon contrôle et une bonne compréhension des émotions. C’est le cas du management. L’intelligence émotionnelle permettra aussi de départager des candidats aux profils identiques en termes de compétences.
Pour les seconds, l’intelligence émotionnelle ne peut pas être résumée à un chiffre ou à un type de profil. En effet, les psychologues qui se penchent sur la question relèvent souvent qu’il n’existe pas une unique intelligence émotionnelle applicable à tous. Pour eux, les tests ne peuvent pas faire rentrer si rapidement les candidats dans des cases, d’autant plus que les éditeurs de tests ne se basent pas forcément sur des faits scientifiques pour les élaborer.
Le Quotient Emotionnel, à prendre comme un support de discussion
En définitive, les résultats des tests d’intelligence émotionnelle peuvent être utiles aux recruteurs mais ne doivent pas être intégrés tels quels au dossier du candidat.
Comme les tests de personnalité, ils sont une base qui peuvent servir de support à un échange plus approfondi. En tant que recruteur, vous pouvez par exemple demander au candidat s’il est globalement d’accord avec les résultats et lui demander la raison de certaines de ses réponses qui vous semblent intéressantes pour le poste.
Et vous, dites-nous si vous utilisez des tests de QE et comment vous les interprétez !
Téléchargez notre ebook du moment : « Comment attirer de nouveaux collaborateurs grâce à Facebook »
Les usages de Facebook pour l’entreprise sont légions depuis de nombreuses années, pourtant les entreprises ne savent pas toujours comment s’y prendre pour recruter de nouveaux collaborateurs sur ce réseau social. Notre ebook gratuit « Comment attirer de nouveaux collaborateurs grâce à Facebook », vous offre quelques pistes de réflexion.
Rétroliens/Pings