Recruter en CDI ? Faire appel à des intérimaires ? Embaucher des free lances ?

Face à un besoin RH ponctuel plus ou moins long et plus ou moins technique au sein de votre organisation, les possibilités sont nombreuses…mais peut-être n’avez vous pas pensé à toutes les solutions ?

Une solution innovante existe pour les entreprises, le partage de salariés, portée par une start-up, Pilgreem, que nous avons identifiée ces derniers mois.

partage de salariés

Qu’est-ce que le partage de salariés temporaire ?

Profitant de la loi du 29 juillet 2011, la loi « Cherpion » -qui encadre le prêt de salariés entre entreprises- Pilgreem a mis en ligne une plateforme qui a pour vocation « de rapprocher les entreprises pour le partage de talents ».

Le partage de salarié est une opération juridique qui consiste pour une entreprise à prêter un salarié pour une durée déterminée à une autre entreprise, afin que le salarié mette en œuvre une compétence ou une technique particulière dans cette entreprise utilisatrice.

Ce que le partage de salariés n’est pas :

  • Une embauche via un groupement d’employeurs : certes un groupement d’employeurs propose également des salariés partagés, mais en temps partagé (1 jour ou deux ar semaine, ou quelques mois par an). Ce qui est légèrement différent même si c’est une solution qui répond à des besoins semblables. Et aussi parce que le salarié est salarié du Groupement d’employeurs et pas d’une autre entreprise qui partage.
  • Une prestation de service

En effet une prestation de services est une prestation marchande d’une entreprise fournisseur à une entreprise cliente. Les relations contractuelles sont totalement différentes.

  • Une mutation ou une mobilité d’un salarié

Dans le cas du partage de salarié, le salarié concerné garde le même contrat de travail. Alors qu’en cas d’une mutation ou d’une mobilité il est apporté une modification substantielle au contrat de travail.

Comment cela fonctionne ?   

Pour que le partage fonctionne, l’opération doit respecter 3 conditions (*) :

  1. l’accord du salarié, matérialisé par un avenant au contrat de travail ; Cet accord est le fondement même du prêt. Le salarié ne risque rien à refuser.
  1. un contrat, matérialisé par une convention entre les deux entreprises. A chaque mission ou période de travail : un contrat.
  2. et un but non lucratif : l’entreprise qui prête son salarié ne facture que le coût réel du salarié (salaire net, charges, frais de déplacements si besoin…)

Quand peuvent y recourir les trois acteurs de cette solution ?

L’entreprise prêteuse

Le partage de salarié répond à deux besoins des entreprises :

  • au premier abord pour éviter une surcharge liées aux RH en des périodes difficiles : problèmes de trésorerie, d’approvisionnement, ou activité en chute.
  • Mais certaines entreprises y ont recours pour innover au plan RH, garder ses talents, et faciliter la montée en compétence de ses salariés, ainsi que la vie d’un écosystème local.

L’entreprise utilisatrice

  • On l’a dit plus haut, il s’agit bien pour elle de faire face à un besoin ponctuel ou récurrent (mais à temps partiel) de main d’œuvre sans s’engager sur le long terme, sans procéder à un recrutement et en comptant sur la confiance avec des entreprises d’un même territoire. Le tout en autonomie totale.

En tant que salarié :

  • Il pourra bien entendu développer ses compétences, savoir-faire et savoir-êtres (adaptation par exemple) ou en acquérir de nouveaux
  • Accepter le prêt peut lui permettre d’éviter un chômage partiel quand sa propre entreprise est en manque d’activité, ou d’anticiper un licenciement,
  • Il se rend encore plus employable en se faisant connaître dans son bassin d’emploi et auprès d’entreprises locales

 

Ce tour d’horizon d’une solution innovante et très collaborative devrait aider de plus en plus d’entreprises, à envisager autrement le recrutement dans le cadre de besoins ponctuels.

Il est temps d’oser partager !

 

 (*) extrait du FAQ sur https://pilgreem.com