La génération Z née dans les années 90 arrive peu à peu sur le marché du travail. Elle est aussi connue sous le nom de nouvelle génération silencieuse ou de génération C pour Communication, Collaboration, Connexion et Créativité. Ses attentes vis-à-vis du monde du travail sont différentes des générations déjà en entreprise. Comme c’est généralement le cas à chaque génération d’ailleurs.
Comment les recruter, eux ?
L’humain est au centre de leurs préoccupations
L’esprit d’équipe est la première préoccupation de cette génération qui a besoin de savoir avec qui ils travailleront.
Autre préoccupation majeure : l’environnement de travail. Les directions des ressources humaines devront tenir compte de cette hiérarchie qui diffère des générations X et Y pour pouvoir séduire les talents en devenir.
Les opérations de recrutement basées sur la personnalité des candidats et non plus sur le cv se multiplient. Ce type de recrutement permet aux entreprises de vérifier que les candidats s’intégreront bien au sein de leurs équipes.
La génération Z est indépendante
La fidélité à l’entreprise n’est pas le fort de cette génération. Tant que le travail que l’on confie leur convient, ils-elles restent dans l’entreprise. Sitôt l’ennui arrivé, sitôt l’engagement s’en va. Cette génération de salarié-e-s ne s’intéresse pas à un métier ou à une entreprise mais à une mission. Si cette dernière ne leur convient, plus, ils-elles changent d’entreprise.
Ces jeunes salarié-e-s vont privilégier les missions de courte durée pour avoir un retour rapide sur ce qu’ils ont réalisé.
Compter sur le salaire pour retenir ces salarié-e-s n’est pas une bonne idée. Ce n’est pas l’argent qui les motive. Les DRH qui gèrent habituellement des carrières de longue durée devront revoir leur manière d’assurer leurs missions et s’adapter à des salarié-e-s qui préfèrent changer fréquemment d’employeur.
La génération Z est en quête de sens
Même si elle est indépendante, la génération Z n’en n’est pas moins à la recherche de sens. Pour l’entreprise qui souhaite recruter un-e salarié-e de cette génération, il est impératif de mettre en place un processus de recrutement au travers duquel ces futur-e-s salarié-e-s pourront se projeter. La bonne réputation de l’entreprise en terme de responsabilité sociale sera la première chose que vérifieront les futur-e-s salarié-e-s. Pour les séduire, il faudra que cette réputation soit parfaite.
Les « soft skills » sont plus importantes pour cette génération par rapport aux générations précédentes pour qui c’étaient les « hard skills » qui importaient. Le fait de savoir que les soft skills ne se périment pas contrairement aux hard skills favorise cet état d’esprit. Ainsi, l’ouverture d’esprit et le savoir-être des candidat-e-s sont leurs meilleurs atouts.
Cette quête de sens favorise également la recherche de projets collaboratifs mis en oeuvre grâce à la co-création. Ces projets sont un moyen de montrer en même temps que l’humain est au coeur des préoccupations de cette génération mais qu’elle demeure indépendante.
La génération Z est connectée
Les membres de la génération Z sont connectés en permanence. Leur smartphone fait partie intégrante de leur vie, personnelle mais aussi professionnelle. Ils sont 80% a en posséder un. Les DRH qui souhaitent les recruter doivent se saisir de cette opportunité, par exemple, en facilitant le recrutement en temps réel via le mobile.
Le recrutement de cette génération connectée va nécessiter, pour les DRH de changer à la fois d’outils mais également de pratiques.
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