Une fois le contrat de travail du nouveau collaborateur définitivement signé avec sa nouvelle entreprise, l’un comme l’autre espèrent que cela durera le plus longtemps possible. Mais, paradoxalement rien n’est encore joué. L’onboarding c’est à dire l’accueil des nouveaux salariés par l’entreprise n’est pas toujours à la hauteur. Comment pallier la déception qui peut freiner l’enthousiasme des nouvelles recrues ?
La question des promesses faites
Lors de la phase de recrutement, chacun, postulants et entreprises échangent beaucoup d’informations. Des promesses sont aussi faites de part et d’autre. Du côté de l’entreprise cela peut concerner la fourniture de certains équipements dans le cadre du travail, de composants du salaire (fixe, variable, prime…), de conditions de travail, de congés. Des éléments comme les valeurs ou la culture d’entreprise sont aussi des éléments qui comptent pour une part grandissante des salariés.
Si ces différents éléments ne sont au final pas au rendez-vous, la déception pourraient être grande. Avec le risque que ces nouveaux arrivés n’aient pas envie de s’impliquer dans l’entreprise. Ces salariés seront même d’autant plus enclins à faire leur valise qu’ils savent que leurs compétences sont recherchées.
Un coût non négligeable pour l’entreprise
Le départ rapide des nouveaux talents de l’entreprise n’est pas sans coût pour elle. Elle a investi parfois plusieurs milliers d’euros dans le cadre du processus de ce recrutement qui s’avère raté. Cet investissement est en pure perte si le nouvel arrivé s’en va au bout de quelques jours. A cet investissement direct, il faut ajouter les coûts indirects représentés par les pertes de temps des collaborateurs des directions métiers impliqués dans le processus de recrutement, le manque à gagner.
Dernier coût, indirect également : La marque employeur de l’entreprise est abîmée.
L’intégration est cruciale pour les entreprises
L’intégration est un processus dont les ressources humaines sont responsables. Toutefois les RH ne sont pas, du côté de l’entreprise, les seuls responsables d’une bonne intégration des nouvelles recrues. Les directions métiers ont aussi leur mot à dire sur la meilleure manière d’accueillir les nouveaux salariés. Les managers ont, dans ce cadre, un rôle moteur à avoir. Les futurs collègues du nouveau collaborateur ont aussi un rôle à jouer pour accueillir le nouveau dans leur service.
Ainsi, chaque entreprise peut prévoir un processus d’accueil en particulier pour tenir compte de ses spécificités. Il s’agit de remettre à chaque nouveau collaborateur, en fonction de ses besoins, des éléments matériels : ordinateur, téléphone fixe ou portable et des éléments plus immatériels : une adresse mail, l’accès aux applications utiles, les clés de l’entreprise, un ensemble de documents, à la fois obligatoires (contrat de travail, règlement intérieur) et facultatifs (rapport d’activité, magazine d’information des salariés, annuaire interne, organigramme…). La présence d’un réseau social permet de faciliter la communication de ces différents éléments.
Organiser un programme spécifique pour les premiers jours fait aussi partie d’un onboarding réussi. Il peut s’agir d’inscrire le nouvel arrivant à des présentations de l’entreprise et de ses différentes activités mais aussi des formations obligatoires comme celles relatives à la sécurité.
Par ailleurs, ce programme sera différent en fonction des besoins propres à chaque salarié. Un cadre aura des besoins différents de ceux d’un technicien ou d’un employé. Toutefois, les premières étapes de l’onboarding peuvent être communes pour permettre des rencontres de personnes qui seront amenées à travailler ensemble.
De plus, mettre en place un processus d’intégration n’est plus une option pour les entreprises qui ne peuvent pas se permettre de laisser filer de nouveaux talents simplement parce que l’accueil n’a pas été à la hauteur. Il est possible de commencer ce processus simplement et de l’adapter en fonction des retours faits par les salariés déjà en poste. De proche en proche, l’accueil des salariés sera plus performant, à la satisfaction de l’entreprise et des personnes qui la composent.
Il est bon que les entreprises puissent intégrer non seulement des personnes hautement qualifiées, mais aussi que les personnes présentant un certain degré de handicap puissent apprendre et s’intégrer dans une entreprise ordinaire.