Ancienne économie vs nouvelle économie

Décidément, la nouvelle économie n’a pas de tabou. Elle n’hésite pas à « taquiner » l’économie traditionnelle et à remettre ses modèles en cause. C’est même cette philosophie qui, aujourd’hui, bouleverse nos vies. On parle beaucoup d’ubérisation mais ce n’est qu’un des nombreux aspects de cette nouvelle économie.
Prenons un secteur comme l’imprimerie. Nous avons tous en tête l’image des ouvriers de ce secteur, laborieux, en face des immenses rotatives qui ressemblent à des monstres à peine sous contrôle.

L’imprimeur d’aujourd’hui fait plutôt partie d’une start-up qui ne s’adresse plus uniquement aux clients de sa ville, mais au monde entier. Comme chez HelloPrint, les équipes sont jeunes, passionnées et ultra-motivées par des projets de développement qui leur donne envie de croquer le monde entier.

Nos habitudes d’achats ont tellement évolué ces dix dernières années que c’est presque devenu simple de créer un business internet qui fonctionne.
C’est parce que nous sommes devenus des impatients, des enfants gâtés aussi, qui voulons tout, tout de suite. Notre vie de consommateur est devenu si simple : une envie apparaît, nous allons tout de suite voir sur internet si nous trouvons le produit que nous voulons, nous cliquons pour acheter.

Les conséquences « cachées » sur la façon de travailler

Mais posons-nous la question. Qu’est-ce que cet acte d’achat engage comme processus une fois que la commande est finalisée ? Derrière une commande internet il y a des hommes et des femmes qui travaillent.

Revenons donc à nos ouvriers imprimeurs. Leur métier a énormément changé. Leurs conditions de travail aussi heureusement. Fini les environnements bruyants où la poussière du papier envahissait l’atmosphère et les poumons, conduisant ces malheureux à des prédispositions pour les maladies pulmonaires. Fini aussi les travaux qui demandaient une force brute. La féminisation des équipes y trouve aussi son compte.
Aujourd’hui, l’imprimeur voit arriver sur sa console les commandes internet et n’a plus qu’à les transférer vers la production. Les clients se sont même transformés en graphiste et fournissent directement leur création à l’imprimeur. Tous les outils de création sont mis à sa disposition pour lui faciliter la vie.
L’imprimeur, dans toutes les facettes de son activité, est devenu une sorte de pilote et un conseiller du client.

Conclusion

C’est un communiqué de presse concernant la société helloprint.fr qui m’a donné l’idée de cet article. J’ai pris conscience que nos modes de vie et de consommation sont en perpétuelles évolutions. J’ai pris conscience aussi que les conséquences sur nos façons de travailler étaient majeures. Enfin, j’ai pris conscience que les soubresauts sociaux que nous connaissons souvent sont la conséquence naturelle de ces révolutions qui sont en marche.