Pour mieux comprendre le quotidien d’un chasseur de têtes, dont le métier est peu connu mais dont chacun pense en savoir quelque chose, nous avons rencontré Thibaud Chalmin, chasseur de têtes au sein du Cabinet Elysées Consultants.

Thibaud CHALMIN chasseur de têtes

Quand une entreprise recherche un cadre, recruter la bonne personne avec les compétences idoines capable de s’intégrer rapidement au sein d’une organisation, reste une gageure pour nombre d’entre elles.

Le processus de recrutement classiquement retenu par les entreprises peut en effet rapidement trouver ses limites après les deux premières phases habituelles de sa recherche :

D’abord les entreprises utilisent leur réseau (c’est gratuit) : cooptation, anciens prestataires, clients ou fournisseurs, camarades de formation ou amis, etc.

Ensuite elles posent des annonces (ce n’est pas cher) : APEC, Cadremploi, Monster, RegionsJob, etc. Elles font alors ce qu’on appelle de la « pêche » : elles posent des lignes et examinent qui mord à l’hameçon (c’est également ce que font les cabinets de recrutement classiques).

Contrairement à ce que l’on peut penser, compte tenu du contexte économique actuel, 96{c8c691660c1801e9fbd5490b08281288f3a5e81b02065e584db8b8aea2fc01a5} des cadres sont en poste aujourd’hui…. Le candidat idéal est donc le plus souvent déjà salarié dans une entreprise et pas toujours en recherche de changement, ou n’est qu’en veille passive.

C’est à ce moment précis, une fois toutes les autres possibilités épuisées et en dernier recours, qu’une entreprise confie un mandat de recrutement à un cabinet de « chasse » de têtes (c’est plus cher…).

Un chasseur tel que Thibaud Chalmin va alors effectuer un véritable travail d’investigation pour dénicher le candidat idéal, quel que soit l’endroit où il se trouve, parmi les près de 4 millions de cadres qui exercent en France.

« C’est un travail de longue haleine : en moyenne pour chaque mission nous identifions 100 personnes au minimum dont le profil est dans la cible ; nous faisons le premier pas vers eux ; nous nous entretenons avec tous ; nous en présentons quelques-uns qui se montrent vraiment motivés par le poste ; et au final, l’entreprise cliente n’en recrute qu’un seul ! »

La valeur ajoutée d’un chasseur de têtes est de n’intervenir – logiquement- que pour des profils très complexes, hautement qualifiés et expérimentés, et sur lesquels il y a une forte pénurie de candidats. Par exemple et au hasard : un(e) directeur(trice) commercial(e) international ayant déjà un portefeuille de clients en Europe centrale pour une entreprise de chimie fine basée dans l’Ain ; un(e) officier des douanes anglais(e) pour une société de certification française ; un(e) architecte logiciel ; un(e) actuaire ; un(e) responsable brevets spécialisé en mécanique basé(e) en Picardie ; un(e) expert(e) trésorerie ; un(e) consolideur(euse) ; un(e) expert(e) Comp & Ben ; etc.

Concrètement, et en toute confidentialité, le chasseur de têtes identifie des profils dans leur milieu professionnel, les approche, les qualifie, les rencontre tous en essayant d’évaluer leurs compétences ; de comprendre leur personnalité et ce qui les motive dans la recherche d’un nouveau challenge. Il présente ensuite les trois candidats qui correspondent le mieux à la demande du client. Celui-ci, après les avoir rencontrés n’en retiendra qu’un seul. Le cabinet va accompagner la négociation du contrat d’embauche et faire un suivi durant la période d’intégration. Si la période d’essai n’est pas concluante : le chasseur de têtes reprendra la mission à zéro gratuitement. Pas de droit à l’erreur donc…

Thibaud Chalmin est par ailleurs formel : La proportion de chance pour que le mouton à cinq pattes vienne de lui-même nous proposer sa candidature au moment même où nous le cherchons est épsilonesque… Depuis 10 ans que je fais ce métier : ça ne m’est pas arrivé…

Il n’est néanmoins pas interdit d’essayer… Qui ne tente rien n’a rien ; et on n’a rien à perdre à se faire connaître. Surtout quand on est en recherche d’emploi !

En effet, le chasseur de têtes part du poste pour aller vers les candidats. Jamais l’inverse. Il existe aussi un métier parallèle à celui de la chasse de têtes qui consiste à partir du candidat pour aller vers les postes : l’outplacement. Dans ce cas de figure : c’est le candidat (ou le plus souvent l’entreprise qui vient de le licencier) qui rémunère le cabinet…

Chasseur de têtes : un métier particulier, pour des profils particuliers donc. Mais auquel tout DRH doit savoir et pouvoir penser en phase de recrutement.

Pour contacter Thibaud CHALMIN :

https://www.linkedin.com/in/thibaudchalmin

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Les usages de Facebook pour l’entreprise sont légions depuis de nombreuses années, pourtant les entreprises ne savent pas toujours comment s’y prendre pour recruter de nouveaux collaborateurs sur ce réseau social. Notre ebook gratuit « Comment attirer de nouveaux collaborateurs grâce à Facebook », vous offre quelques pistes de réflexion.

Pour mieux comprendre le quotidien d’un chasseur de têtes, dont le métier est peu connu mais dont chacun pense en savoir quelque chose, nous avons rencontré Thibaud Chalmin, chasseur de têtes au sein du Cabinet Elysées Consultants.

Thibaud CHALMIN chasseur de têtes

Quand une entreprise recherche un cadre, recruter la bonne personne avec les compétences idoines capable de s’intégrer rapidement au sein d’une organisation, reste une gageure pour nombre d’entre elles.

Le processus de recrutement classiquement retenu par les entreprises peut en effet rapidement trouver ses limites après les deux premières phases habituelles de sa recherche :

D’abord les entreprises utilisent leur réseau (c’est gratuit) : cooptation, anciens prestataires, clients ou fournisseurs, camarades de formation ou amis, etc.

Ensuite elles posent des annonces (ce n’est pas cher) : APEC, Cadremploi, Monster, RegionsJob, etc. Elles font alors ce qu’on appelle de la « pêche » : elles posent des lignes et examinent qui mord à l’hameçon (c’est également ce que font les cabinets de recrutement classiques).

Contrairement à ce que l’on peut penser, compte tenu du contexte économique actuel, 96% des cadres sont en poste aujourd’hui…. Le candidat idéal est donc le plus souvent déjà salarié dans une entreprise et pas toujours en recherche de changement, ou n’est qu’en veille passive.

C’est à ce moment précis, une fois toutes les autres possibilités épuisées et en dernier recours, qu’une entreprise confie un mandat de recrutement à un cabinet de « chasse » de têtes (c’est plus cher…).

Un chasseur tel que Thibaud Chalmin va alors effectuer un véritable travail d’investigation pour dénicher le candidat idéal, quel que soit l’endroit où il se trouve, parmi les près de 4 millions de cadres qui exercent en France.

« C’est un travail de longue haleine : en moyenne pour chaque mission nous identifions 100 personnes au minimum dont le profil est dans la cible ; nous faisons le premier pas vers eux ; nous nous entretenons avec tous ; nous en présentons quelques-uns qui se montrent vraiment motivés par le poste ; et au final, l’entreprise cliente n’en recrute qu’un seul ! »

La valeur ajoutée d’un chasseur de têtes est de n’intervenir – logiquement- que pour des profils très complexes, hautement qualifiés et expérimentés, et sur lesquels il y a une forte pénurie de candidats. Par exemple et au hasard : un(e) directeur(trice) commercial(e) international ayant déjà un portefeuille de clients en Europe centrale pour une entreprise de chimie fine basée dans l’Ain ; un(e) officier des douanes anglais(e) pour une société de certification française ; un(e) architecte logiciel ; un(e) actuaire ; un(e) responsable brevets spécialisé en mécanique basé(e) en Picardie ; un(e) expert(e) trésorerie ; un(e) consolideur(euse) ; un(e) expert(e) Comp & Ben ; etc.

Concrètement, et en toute confidentialité, le chasseur de têtes identifie des profils dans leur milieu professionnel, les approche, les qualifie, les rencontre tous en essayant d’évaluer leurs compétences ; de comprendre leur personnalité et ce qui les motive dans la recherche d’un nouveau challenge. Il présente ensuite les trois candidats qui correspondent le mieux à la demande du client. Celui-ci, après les avoir rencontrés n’en retiendra qu’un seul. Le cabinet va accompagner la négociation du contrat d’embauche et faire un suivi durant la période d’intégration. Si la période d’essai n’est pas concluante : le chasseur de têtes reprendra la mission à zéro gratuitement. Pas de droit à l’erreur donc…

Thibaud Chalmin est par ailleurs formel : La proportion de chance pour que le mouton à cinq pattes vienne de lui-même nous proposer sa candidature au moment même où nous le cherchons est épsilonesque… Depuis 10 ans que je fais ce métier : ça ne m’est pas arrivé…

Il n’est néanmoins pas interdit d’essayer… Qui ne tente rien n’a rien ; et on n’a rien à perdre à se faire connaître. Surtout quand on est en recherche d’emploi !

En effet, le chasseur de têtes part du poste pour aller vers les candidats. Jamais l’inverse. Il existe aussi un métier parallèle à celui de la chasse de têtes qui consiste à partir du candidat pour aller vers les postes : l’outplacement. Dans ce cas de figure : c’est le candidat (ou le plus souvent l’entreprise qui vient de le licencier) qui rémunère le cabinet…

Chasseur de têtes : un métier particulier, pour des profils particuliers donc. Mais auquel tout DRH doit savoir et pouvoir penser en phase de recrutement.

Pour contacter Thibaud CHALMIN :

https://www.linkedin.com/in/thibaudchalmin

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Les usages de Facebook pour l’entreprise sont légions depuis de nombreuses années, pourtant les entreprises ne savent pas toujours comment s’y prendre pour recruter de nouveaux collaborateurs sur ce réseau social. Notre ebook gratuit « Comment attirer de nouveaux collaborateurs grâce à Facebook », vous offre quelques pistes de réflexion.