L’ouverture des frontières physiques nationales : un grand pas vers l’emploi international

Comme l’écrit si bien Jacques Adda dans La mondialisation de l’économie : « La mondialisation est avant tout un processus de contournement, de délitement et, pour finir, de démantèlement des frontières physiques et réglementaires qui font obstacle à l’accumulation du capital à l’échelle mondiale. »

Dans un tel contexte, le développement de l’emploi international est la suite logique des évènements…

La mondialisation renvoie à la constitution progressive d’un espace mondial unifié. Ce phénomène est donc vecteur d’interactions intensifiées, d’échanges accrus, à tous les niveaux. Aujourd’hui, nous avons un besoin croissant de responsables en logistique, de diplomates, de négociateurs, mais aussi de DRH, avec une approche globale. Le marché mondial converge vers l’unité, et il est maintenant indispensable de savoir gérer des équipes hétérogènes, composées de personnes venant des quatre coins du globe.

L’expansion du Web et l’essor du site de recherche d’emploi : la RH de demain

Si la mondialisation s’exprime dans la sphère « réelle », elle s’exprime aussi dans la sphère digitale, numérique.

Internet est, de nos jours, un outil fondamental qui n’a pas échappé à grand monde, et surtout pas à l’univers entrepreneurial. La toile est devenue, en seulement quelques années, un outil de travail de choix dans bien des professions ; et les ressources humaines sont certainement les plus touchées par ce progrès majeur.

Le site de recherche d’emploi, pour ne citer que lui, est au centre de la nouvelle stratégie des ressources humaines en matière de recrutement. Être visible partout dans le monde, en quelques clics, pour une approche plus directe que jamais : voilà la devise contemporaine des chasseurs de tête.

Néanmoins, même s’il va sans dire que ce développement est une formidable opportunité pour l’avenir, il n’en reste pas moins un point qu’il ne faudra pas amputer aux ressources humaines : la dimension humaine…

L’intelligence artificielle : entre bénéfice et crainte

En effet, dans la mondialisation, la digitalisation, une évolution supplémentaire impacte clairement les ressources humaines tant dans son recrutement que dans sa productivité. Les tchatbots conversent avec les candidats lors des premiers échanges écrits sur les questions de base. Il n’est pas à exclure que la conversation vocale arrive dans les prochains mois de 2019. Chez Pepsi par exemple, le travail d’interview de 1500 candidats se fait en 9 heures quand il se ferait en 9 semaines par les humains.

Sans entrer dans le coté anxiogène de cette évolution dans les ressources humaines, on peut noter que les employés sont à la fois craintif et soulagé de la digitalisation dans les process de travail.

En effet, une enquête menée par KPMG auprès de 1200 cadres démontre que 60{c8c691660c1801e9fbd5490b08281288f3a5e81b02065e584db8b8aea2fc01a5} d’entre eux pensent que l’IA supprimera plus de postes qu’elle n’en créera. Dans le même temps, 88{c8c691660c1801e9fbd5490b08281288f3a5e81b02065e584db8b8aea2fc01a5} de ces mêmes cadres affirment que les investissements dans l’IA « en valaient la peine ».

La mondialisation prend tout son sens ici, quand on sait, pour revenir sur le cas Pepsi que c’est une startup russe (stafory) qui développe ce tchatbot pour la worldcompany de l’ouest !!