Depuis que j’ai décidé de passer en mode 2.0, je rencontre beaucoup de résistance de la part de mon propre environnement.

Permettez-moi de définir ce que je définis par « passer en mode 2.0 ». Il s’agit pour moi de mettre en place une organisation destinée à utiliser au maximum les moyens et outils que propose internet.

Par exemple, utiliser une plateforme collaborative telle que Google Documents. Ou encore, créer un blog, une page Facebook professionnelle ou utiliser Twitter pour faire de la veille et diffuser ses articles. Le tout étant puissamment interconnecté grâce à des outils disponibles gratuitement !

Je me considère encore en apprentissage et j’espère rester un éternel apprenti ! La créativité permise par internet me semble sans limite.

Je disais donc que je rencontrais beaucoup de résistance de la part de mon propre réseau. Tout d’abord, il y a ceux qui me côtoient depuis de nombreuses années, qui me connaissent bien et avec qui j’ai beaucoup d’affinités professionnelles.

Il y a aussi ceux qui me connaissent mal et qui ne comprennent pas du tout où je veux en venir. J’aime ne pas tout leur dire, à ceux-là, les laisser dans cet inconfort me fait parfois plaisir (nul n’est parfait !).

Il y a ceux que je n’ai plus vus depuis plusieurs années et qui, d’un coup, me retrouvent alors que 10 années ont passé, en espérant que ces années ne m’auront pas vu changer.

Mes amis et collègues se préoccupent beaucoup de moi. Ils ne veulent pas que je change. Je m’astreins donc à un exercice régulier : les rassurer ! Oui, je parle désormais à la 1re personne ! Oui, je mets ma photo sur mon blog, sur mon profil Viadeo, sur mon Twitter, sur mon Facebook, etc. Moi, un ancien timide, comment en suis-je arrivé là ! Mon ego va-t-il exploser ? Eh bien, tous les matins, je surveille mes chevilles pour être certain qu’elles sont encore normales !

Pourquoi cette résistance ?

Un individu, comme une entreprise, est constamment soumis à des stimuli, des forces, des pressions ou des événements qui le touchent quotidiennement. Ces événements sont gérés, consciemment ou pas d’ailleurs. Alors en ce moment, comme une entreprise en restructuration, je suis en période de changement. Je change mes habitudes de travail, je change certaines de mes relations, je change d’objectifs professionnels, je change beaucoup.

Bien sûr, tout n’est pas sous contrôle ! Et heureusement ! J’accueille les imprévus avec plaisir, je réoriente mes choix, je me laisse conduire parfois.

Mais je ne change pas mes valeurs !

Alors, laissez-moi changer !