Récemment, la société Indeed a fait le buzz en proposant pour ses employés des congés payés illimités. Une mesure de plus destiné à valoriser sa marque employeur et à attirer de jeunes talents dans l’entreprise.
Mais est-ce vraiment cela que recherche les jeunes générations, Y et millenials ? Dans une certaine mesure, oui, mais ce n’est pas l’essentiel.
L’environnement et les conditions de travail, un facteur de bien-être…
Bien évidemment, personne ne va refuser un environnement de travail basé sur le bien-être et les entreprises devraient toutes prendre cela en compte dans leur mode de fonctionnement.
Des solutions pour déjeuner plus facilement, des espaces conviviaux où faire une pause avec du café à disposition, et pourquoi pas des espaces plus ludiques : le fameux baby-foot mis en avant par tant d’entreprises et devenu symbole de ces entreprises qui essayent de prendre soin de leurs salariés.
Les conditions de travail, plus flexibles sont également un plus pour les talents en recherche d’emploi. Le télétravail, plébiscité par un bon nombre de cadres ou les horaires flexibles et, plus récemment, les congés payés illimités qui permettent de se sentir plus libre et de concilier plus facilement vie personnelle et vie professionnelle.
Cependant, toutes ces initiatives ne suffisent parfois pas à fidéliser les collaborateurs. Certaines grosses entreprises notamment, essayent tant bien que mal de googliser leurs espaces de travail sans que le turn-over ne baisse. Pourquoi ?
… Mais pas l’élément essentiel pour retenir les talents
Nous vous avions donné un premier élément de réponse en résumant la vidéo en anglais de Simon Sinek sur la génération millenial. Pour lui, les entreprises doivent avant toute chose construire la confiance en eux des jeunes générations et leur permettre de construire de vraies relations sociales au sein de l’entreprise. Sans quoi ils partiront à la recherche d’une société plus intégratrice, dans laquelle ils auront l’impression d’avoir ce fameux « impact » qu’ils recherchent tant.
Un vrai leadership donc et une transformation culturelle dans l’entreprise qui doit replacer les hommes au cœur de sa réflexion. Bien évidemment, celle-ci ne peut intervenir que si les dirigeants montrent l’exemple en voulant vraiment répondre aux exigences de transparence et de confiance portées par ces générations.
Des changements beaucoup moins faciles à mettre en place que d’acheter une table de ping-pong ! Mais qui permettront aux entreprises de limiter le turn-over, de fidéliser et d’attirer les talents. Sans compter que de cette logique managériale découleront naturellement tous les autres aspects de la marque employeur sur l’organisation de l’espace et des conditions de travail.
Merci pour cet article !