La transformation numérique des entreprises couplée à l’évolution des demandes des collaborateurs conduisent les entreprises à adopter de nouvelles formes de travail. Voici le profit que peuvent en retirer les salariés mais aussi les entreprises.
1. Le télétravail
Cette forme de travail est de plus en plus sollicitée par les collaborateurs des entreprises. La génération Y plébiscite cette forme de travail. Le télétravail est donc un bon moyen pour les entreprises d’attirer les meilleurs talents notamment parmi les millenials.
Autre avantage pour l’entreprise recourant à cette nouvelle forme de travail : une baisse des coûts en raison d’une présence moindre des salariés dans les locaux. Les coûts relatifs aux déplacements des salariés sont également moindres pour l’entreprise.
Les salariés tirent aussi bénéfice du télétravail. Ils bénéficient d’une plus grande flexibilité de leurs horaires de travail ainsi qu’un meilleur confort de travail. Enfin, pour les collaborateurs les plus éloignés de leur lieu de travail, le télétravail se traduit par un gain de temps sur le transport.
Si le télétravail n’est pas accepté par l’entreprise, une autre forme de travail peut intéresser les salariés les plus autonomes : le coworking.
2. Le coworking
Les espaces de coworking se multiplient rapidement en France. Leur nombre a été multiplié par 10 en l’espace de 5 ans. Ces espaces ne sont pas réservés qu’aux seuls travailleurs indépendants. Les salariés des entreprises peuvent aussi y trouver leur compte, ce pour deux raisons.
La première, c’est une alternative au télétravail et à son inconvénient majeur pour le salarié : l’isolement. Ainsi, plutôt que de faire du télétravail de chez lui, un collaborateur peut proposer à son employeur de louer un espace dans un lieu de coworking près de son domicile. Le collaborateur y gagne une proximité avec son domicile. C’est donc un temps de transport plus court pour lui et une ambiance de bureau.
Second avantage pour une entreprise de laisser ses salariés faire du coworking, la possibilité de créer des synergies avec des travailleurs indépendants et des salariés d’autres entreprises. Il faut toutefois se limiter aux dossiers ne présentant pas de problème de confidentialité. Il est possible de travailler en commun sur des projets déjà existants mais aussi d’échanger avec des interlocuteurs d’autres secteurs d’activités ce qui favorise naturellement la créativité et l’innovation des salariés.
La mise en avant de la créativité est aussi à l’origine d’une autre forme de travail : l’intrapreunariat.
3. L’intrapreunariat
Cette forme de travail consiste à laisser les salariés les plus innovants créer « leur propre entreprise » au sein de leur entreprise. Ces salariés gardent leur statut de salariés mais gagnent beaucoup plus d’autonomie pour lancer leurs propres projets.
Ces projets peuvent consister en des projets prometteurs mais qui ne font pas partie de la stratégie première de l’entreprise. Il s’agit pour l’entreprise de tirer profit de l’esprit d’entrepreneurs de ses salariés. C’est aussi un bon moyen de tester de nouveaux produits ou de nouveaux marchés en limitant les risques financiers. La durée de l’intrapreunariat doit être limitée dans le temps. Elle doit toutefois être suffisamment longue pour que le porteur du projet ait le temps de le mener à bien.
Pour les salariés c’est un bon moyen de prouver le potentiel de leurs idées et leur innovation. Si, après la phase d’incubation le projet se révèle porteur, il faut envisager de lancer une spin-off, une nouvelle entreprise indépendante de la première. Les premiers temps le ou les salariés de cette nouvelle entreprise pourront travailler en temps partagé entre les deux entreprises.
4. Le temps partagé
Le temps partagé consiste, du point de vue du salarié à travailler pour plusieurs entreprises tout en ayant un contrat de travail unique. Le contrat de travail est dans ce cas porté par un groupement d’employeurs. Ce type de contrat peut intéresser des collaborateurs qui souhaitent multiplier rapidement les expériences professionnelles dans des secteurs différents. Cette forme de travail est aussi plus sécurisante que l’intérim qui impose d’être en veille permanente pour trouver de nouvelles missions.
Les entreprises s’y retrouvent également. Elles peuvent en effet avoir besoin des compétences pointues d’un salarié sans pour autant avoir le volume de travail suffisant pour justifier une embauche à plein temps. C’est notamment le cas pour les fonctions support comme les ressources humaines ou les finances.
Loin d’être exclusives les unes des autres ces différentes formes de travail peuvent parfaitement se combiner pour rendre les entreprises plus agiles. Les ressources humaines ont ici un rôle prescripteur pour aider les dirigeants à en tirer meilleure partie.
Je suis ravie de voir ce genre d’articles. Cela devient primordiale de repenser les entreprises telles que nous les connaissons si les entrepreneurs veulent continuer à pouvoir embaucher des salariés.
Le télé-travail est à mon sens la première forme de travail qui peut être mise en place et ce même dans les très petites entreprises.
Les salariés et surtout la génération Y attend ce genre de changement qu’il est pourtant rare de trouver et même dans les start-up qui se veulent innovante.
Je ne vois que très peu d’offre d’emploi où il est spécifié travail à distance.
Aux acteurs des RH de changer la donne.